Vous souhaitez connaître une autre technique pour garder les aliments ? Voici le Kimchi comme méthode de conservation des légumes. Originaire de la Corée, c’est un héritage qui se transmet au sein de la famille. Inscrit à l’UNESCO, le Kimjang est un moment de convivialité et de partage où les foyers réalisent ce plat. Les 5 bienfaits de la lacto-fermentation en font un véritable allié pour la santé. Attention, à la fin de cet article vous aurez envie d’en manger !
Le Kimchi : l’héritage culturel d’une technique de fermentation
Un plat traditionnel coréen
Le Kimchi est le nom coréen donné aux légumes conservés, assaisonnés d’épices et de produits de la mer fermentés. Plat incontournable de la gastronomie sud-coréenne, il est consommé au moins une fois par jour par 94 % des locaux. Très apprécié en période hivernale, il s’agit d’une petite portion d’accompagnement qui se retrouve sur la table pour agrémenter le plat principal. Il peut être également incorporé dans du riz, une omelette ou une soupe.
Le Kimchi est un condiment fermenté. À base de légumes et fruits saumurés, le chou chinois est privilégié, car il résiste au froid intense de l’hiver. Il n’existe pas de recette type puisque chaque famille possède sa propre manière de faire. Néanmoins, le piment, l’ail, l’oignon et le gingembre restent des indispensables. Selon les régions, une sauce de poisson, des fruits de mer ou des anchois fermentés y sont ajoutés.
Le Kimjang au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Le kimjang est la préparation et le partage du kimchi en République de Corée. Cette pratique collective a lieu chaque année à la fin de l’automne. Il s’agit de préparer de grands volumes de Kimchi et de les répartir, notamment avec les plus démunis. Le but est que chaque foyer dispose de quantités suffisantes pour affronter l’hiver. Cet événement réaffirme l’identité coréenne et offre une occasion de renforcer la cohésion familiale. Le kimjang rappelle aussi aux Coréens l’importance de vivre en harmonie avec la nature. Cet héritage se transmet de belles-mères aux belles-filles récemment mariées.
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Le Kimchi comme méthode de conservation des légumes
Un cycle annuel
En Corée du Sud, la préparation du Kimchi respect un cycle bien précis :
- Au printemps, chaque foyer achète des crevettes, des anchois et d’autres produits de la mer afin de les placer dans la saumure pour la fermentation.
- En été, les ménages stockent du sel de mer pour la saumure.
- À la fin de la période estivale, ils font sécher des piments rouges pour les réduire en poudre.
- Avant l’hiver, le kimjang est organisé en fonction des prévisions météorologiques.
Réfrigérateur et conservation ne font pas bon ménage
Autrefois, le Kimchi était stocké dans de gros pots en faïence, des onggi, enterrés dans le sol. Cette méthode de conservation assurait une température modérée pendant les mois d’hiver et d’été. Cette coutume s’est un peu perdue avec l’apparition des réfrigérateurs et de l’urbanisation. Cependant, cette modernité n’est pas sans conséquence puisque la fermentation laisse des effluves dans les frigos. Aussi, des réfrigérateurs spécialement conçus pour accueillir le Kimchi ont vu le jour.
Les 5 bienfaits de la lacto-fermentation
Le Kimchi est un véritable allié pour la santé.
- Baisse du taux de cholestérol dans le sang.
- Réduction du développement de cancers : la présence de flavonoïdes dans le chou, la capsaïcine dans le piment et aux antioxydants dans l’ail diminue le risque de la maladie.
- Simplification de la digestion.
- Renforcement des défenses immunitaires : 70 % des cellules immunitaires sont présentes dans le système digestif. Les aliments riches en probiotiques facilitent l’assimilation des nutriments et contribuent à intensifier la barrière immunitaire. Les autres ingrédients du Kimchi tels que l’ail, l’oignon et le gingembre sont également des remèdes naturels aux infections hivernales.
- Ralentissement du vieillissement de la peau : le chou fermenté, riche en vitamines C, diminue l’apparition des rides.
Attention tout de même à modérer sa consommation. Les nitrites dégagés lors de la fermentation du kimchi peuvent augmenter le risque de cancer de l’estomac, très fréquent en Corée du Sud. De plus, l’excès de piment peut engendrer des brûlures et des ulcères. Comme pour tout, manger sain et varié reste les meilleures solutions.
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Sources utilisées :
- UNESCO : le tradition de la préparation du kimchi dans la République populaire démocratique de Corée
- Chan : le kimchi : histoire, culture et bienfaits
Article rédigé par Curios-sites